DESSIN À VOLONTÉ, GALERIE LA FERRONNERIE

DESSIN À VOLONTÉ, GALERIE LA FERRONNERIE

Natasja van Kampen, série Marines, Sirius, 2020, encre gel sur page de livre

EN DIRECT / Exposition Dessin à volonté 
du 11 mars à fin mai 2020, Galerie La Ferronnerie Paris

Avec Clément Bagot, Natasja van Kampen, Félix Pinquier, Marie-Amélie Porcher, Alexandra Sá, Jérôme Touron

Dessin à volonté ! Six artistes, et six pratiques différentes, des artistes utilisant différents supports, media, de l’abstraction à la figuration.   

Clément Bagot (1977, Paris) ‘Les dessins de Clément Bagot se situent  à la limite entre abstraction et figuration. Le morcellement de leur maillage graphique est si intense que l’on ne sait plus s’il donne corps à la surface du papier ou s’il la désagrège. Cette forme ambiguë de territoire apparaît aussi dans ses sculptures  charpentées et fragiles, ancrées et flottantes.  Elles évoquent une configuration spatiale à la fois discontinue et liée. Comme avec les dessins, on se confronte à un espace minutieusement défini et impossible à saisir.’…..’ La présence d’instruments de géomètre dans les œuvres évoque  une volonté démiurgique que contrecarre une conscience de la finitude. Sises dans cette tension, les architectures de Clément Bagot contiennent des possibilités qu’il déploie à plus grande échelle, sous 
la forme d’installations, pour qu’elles fassent corps avec le spectateur’. Marguerite Pilven, 2019
Clément Bagot a été lauréat du prix Drawing Now en 2012.

Clément Bagot, sans titre, 2015, encre noire/papier jaune, 21x29,7 cm
Clément Bagot, sans titre, 2015
encre noire/papier jaune, 21×29,7 cm

 ‘…Félix Pinquier entretient avec le dessin industriel un rapport subtil fait de citations, d’emprunts, de réinterprétations. Contrairement au travail des designers, il ne cherche pas à faire dire aux objets autre chose que ce qu’ils sont, il ne lisse pas leurs contours, ne cherche pas à donner à une voiture ou à un train, à un taille crayon ou à un presse agrume l’apparence d’une fusée, mais il prélève dans l’histoire des techniques des formes épurées, créations d’ingénieurs en vue de la seule efficacité. plastiques. ; les rares modifications qu’il apporte visent toutes à rendre plus homogène et plus abstraite la forme qu’il emploie, tout en lui conservant son caractère reconnaissable. L’aéronef devient aérolithe : un objet volant fossile qui, contrairement aux météores, aurait la qualité d’un galet façonné par la mer, rendu parfait par l’érosion.’ François Michaud, commissaire d’exposition, 2019

Félix Pinquier, Experiment and Modeling #13, 2019, crayon et graphite sur papier
Félix Pinquier, Experiment and Modeling #13, 2019
crayon et graphite sur papier

Les œuvres d’Alexandra Sà, à travers le dessin, la sculpture, l’installation, instaurent des situations singulières d’appropriation de l’espace, qu’il soit public, artistique, familier ou quotidien. Dans cet univers où cohabitent équilibre et instabilité, l’humour a sa place tant dans le rapport établi aux objets ou aux mots que dans leur passage ou leur actualisation dans d’autres matériaux ou d’autres contextes.

Alexandra Sá, San Andreas simple A, n°1/4, 2020, Néon-variateur, 14x130cm
Alexandra Sá, San Andreas simple A, n°1/4, 2020
Néon-variateur, 14x130cm

Natasja van Kampen (Renkum, Pays-Bas, 1970) pour cette exposition a créé un ensemble de dessins à l’encre gel sur des pages de livres, mettant en évidence des navires de guerre, des groupes de manifestants, des images supposant le conflit  : Le choix du sujet de ses œuvres révèle une conscience aigüe de la précarité de l’équilibre entre le monde organisé et le désordre, voire la débâcle. Par le biais du dessin, elle explore depuis plusieurs années le caractère insaisissable, voire la folie du pouvoir et de ses agents. Elle crée des dessins en utilisant différents supports –verre, papier, carbone, et produit aussi des œuvres de grand format, en relation avec les instruments et lieux de pouvoir. 

Natasja van Kampen série Marines, Urania, 2020, encre gel sur page de livre
Natasja van Kampen série Marines, Urania, 2020
encre gel sur page de livre

Jérôme Touron (Chartres, 1967) utilise depuis ses débuts les qualités intrinsèques de matériaux basiques-plâtre, fil de fer, clous, peinture industrielle, aimants- pour créer des œuvres qui pourraient être, sans dogmatisme, des descendantes de l’art minimal, à ceci près que par touches imperceptibles, il ouvre leur champ, régulièrement, au spirituel.
Récemment, par le recyclage de boîtes en carton, il crée le support d’œuvres où se rejoue finement les formes liées au mouvement De Stijl, le dessin de leur structure étant souligné par le collage d’éléments d’adhésif coloré, parfois complété de formes crayonnées.

Jérôme Touron, série Kiss Cool (vert), 2020, techniques mixtes/carton, 33x27 cm
Jérôme Touron, série Kiss Cool (vert), 2020
Techniques mixtes/carton, 33×27 cm

Marie-Amélie Porcher (Paris, 1980) Pour continuer le récit ‘Le Tour de France d’yvetteetpaulette®’ présenté au printemps dernier à la galerie, Marie-Amélie a compilé les images de coquettes demeures qu’elle nous restitue accompagnées du décor fleuri qui leur sied. Utilisant crayon de couleur, pastel, elle décline le charme de ces habitations modestes repérées et captées au fil de son voyage à bicyclette.

Marie-Amélie Porcher, 2020,  Maison de France – Dun-sur-Meuse, 65x50cm (cadre 24x18 cm)
Marie-Amélie Porcher, 2020, Maison de France – Dun-sur-Meuse, 65x50cm (cadre 24×18 cm)

Galerie La Ferronnerie
Brigitte Négrier
40, rue de la Folie-Méricourt
75011 Paris
+33 (0)1 78 01 13 13

www.galerielaferronnerie.fr

Exposition de dessins visible chaque après-midi depuis la rue de la Folie-Méricourt