JIWON LEE, LE MONOCHROME ET LE TRAUMATISME

JIWON LEE, LE MONOCHROME ET LE TRAUMATISME

Jiwon Lee, image de Vert violent (2020) / peinture, son, vidéo / 2:07

CHRONIQUE D’ATELIER / LE MONOCHROME ET LE TRAUMATISME
PAR JIWON LEE

DANS LE CADRE DU COURS « DÉPLACEMENT » DE JEAN-PIERRE CASTEX , ANNÉE 2021-2022, ISDAT TOULOUSE

Ce qui a rendu mon travail complètement monochromatique, c’est le cours sur le thème de la mémoire avec Valérie du Chéné. Pendant ce projet, j’ai décidé de raconter mon souvenir très douloureux. Je voulais l’exprimer d’une certaine manière, mais ce souvenir était tellement puissant que je ne pouvais exprimer qu’une seule couleur : celle de la couleur de mur dans ma résidence. Je me suis rendue compte qu’une seule couleur était suffisante pour exprimer toutes mes émotions. Le monochrome permet aussi un espace infinitif pour faire l’expérience d’esprit ou d’abstraction, un voyage spirituel. On ne sait pas où cela commence et où cela se termine comme un souvenir qui me vient soudain et qui disparaît sans s’en rendre compte.

Jiwon Lee

Jiwon Lee, Vert violent (2020) / acrylique sur toile / 200 x 180 cm
Jiwon Lee, Vert violent (2020) / acrylique sur toile / 200 x 180 cm
Jiwon Lee, Vert violent
Jiwon Lee, Vert violent, 2019
Vert violent (2019)