ANNE-CLAIRE SCHMIT

ANNE-CLAIRE SCHMIT

Anne-Claire Schmit, Les groseilles, monotype et huile sur toile, 30 x 40 cm, 2011

PORTRAIT D’ARTISTE / Anne-Claire Schmit
à l’occasion de l’exposition individuelle de l’artiste à la Galerie du Comble (Belgique)
prévue du 29 mai au 22 août 2021
par Athénaïs Rz

Les anthropologies d’Anne-Claire Schmit.1

Dans les ateliers des peintres, il y a encore des secrets. Des techniques que patiemment ils mettent au point. Anne-Claire Schmit fait partie de ces héritiers de Léonard, mais à la différence de son lointain devancier, l’invention ne l’obsède pas. Non, elle, elle s’est contentée de créer un et un seul procédé original et elle l’a poussé à la perfection, peut-être pour que l’œuvre que le collectionneur accrochera chez lui ne subisse pas le sort de la Cène de Milan… La méthode, qui unit le processus du monotype et la peinture à l’huile, est exigeante, autant que l’artiste l’est avec elle-même. Cette double contrainte librement consentie explique sans doute que chaque année peu d’œuvres s’ajoutent au catalogue.

Une image d’Anne-Claire Schmit, c’est une atmosphère. Il s’en dégage un on ne sait quoi de doux et d’empathique qui rend de suite son sujet familier. Le voile diaphane qui semble la recouvrir, qui atténue, mêle même les contours des motifs suscite des réminiscences, peut-être un peu floues, de toiles vues dans des musées. Un Italien pensera à Giorgio Morandi, un Allemand à Gerhard Richter, un Français à Chardin (ou à Courbet, ou à Manet…), un Espagnol sans doute à Goya, un Belge à Léon Spilliaert, un Hollandais à un Bœuf écorché ou à une paire de Souliers, etc. Tous ces spectateurs seront contents et rassurés, contents d’être rassurés : l’image qui leur fait face appartient à un univers culturel connu, maîtrisé, permanent. En fait, ils auront ressenti une ambiance, mais ne se seront posé aucune question. Ils ne se seront pas demandé ce que peint Anne-Claire Schmit, ni d’où provient cette ambiance. Pourquoi ? Parce que l’artiste peint le silence et que le silence n’appelle pas la réflexion2 ; la méditation peut-être, mais pas la réflexion. Il faut donc se forcer. J’ai déjà abordé le travail d’A.-C. Schmit il y a cinq ans, mais je ne m’étais pas suffisamment forcée. Je suis donc heureuse que l’opportunité me soit donnée d’y revenir.

L’artiste est méticuleuse et ordonnée. Sur son site web3, elle répartit sa production en trois catégories : paysage, nature morte et divers. De ces trois ensembles, le plus abondant, qui constitue l’épine dorsale de l’œuvre, est celui que les gens du Nord nomment vie silencieuse. Mais le silence, s’il se ressent, si par abstraction il se peint, on ne peut dire, dans la rigueur, qu’il se représente. Que peint alors Anne-Claire Schmit ?

Anne-Claire Schmit, La tomate, monotype et huile sur toile, 40 x 30 cm, 2011
Anne-Claire Schmit, La tomate, monotype et huile sur toile, 40 x 30 cm, 2011

Au commencement4 en 2011 il y eut une tomate. D’un rouge profond, atteinte par un reflet qui en accentue le lustre, elle repose dans le bas de l’image sur un plan dont l’unique bord visible est parallèle à la limite inférieure de la toile. À l’arrière, le fond très sombre pourrait être le mur carrelé d’une cuisine. L’angle de vue est très légèrement plongeant. L’éclairage vient de la gauche, presque à l’horizontale, émanant d’une fenêtre ou d’un luminaire. Cette première « nature morte » fournit le dispositif de base qu’utiliseront le reste de l’année les compositions suivantes mettant en scène5 des récipients ou supports divers contenant des choses ou substances variées. L’ordre y règne chaque fois. La rareté des objets aussi. Mais tôt dans ces arrangements minimaux, dépouillés, s’insinue subrepticement l’incongru, annonciateur peut-être de quelque chose : l’anarchie ou la tyrannie ? Égalitairement, des oranges se pressent sur le plateau d’une haute coupe à fruits, mais une est sortie du lot, les domine toutes. Dans des barquettes, des groseilles s’amoncellent gentiment, mais une grappe pend en dehors, tente de s’échapper. Un point rouge – qui deviendra éponyme – s’est incrusté dans un tableau, mais ce n’est pas un point, c’est un objet ressemblant à un jeton : que ferait-il là ? Et puis tout d’un coup, dans la dernière œuvre de cette année primordiale, l’ordre est rétabli. Un ordre plutôt, un autre ordre. L’artiste semble avoir reconsidéré sa propre position par rapport aux choses, à leur valeur et à leur place6. Elle les regarde désormais face à face, droit dans les yeux. Elle a dû s’accroupir ou les poser en hauteur. Oui tiens ! sur quoi reposent-elles ces choses ? Les deux pots de la Composition aux deux objets de 2011 se trouvent sur une tablette rouge dont apparaissent le bord et l’épaisseur. Par contre, le cadrage est tellement serré que rien d’autre n’entre dans l’image. Le fond dans l’obscurité totale ne se devine même pas. La frontalité des motifs, leur taille, leur incommensurabilité liée à l’absence d’environnement et partant l’impossibilité d’une localisation seront longtemps les constantes de la série des natures mortes d’Anne-Claire Schmit. Alors, ce que j’ai identifié plus haut comme étant le familier, si l’on s’attache à bien considérer ce que l’on voit, cela ne disparaît-il pas ? En effet, tout ce qui dans une toile établit « notre appartenance à un monde habitable : tout cela est menacé par la présence fascinante de l’objet hors de tout contexte, soudain devenu sujet.7 »

En France comme ailleurs, le parangon du genre de la nature morte était, est et restera la célèbre corbeille de fruits du Caravage conservée à l’Ambrosiana de Milan8. Le motif est vu de front. Le plan qui le supporte est donc réduit à une ligne sous laquelle apparaît en une bande le bois du meuble. Le fond est vaste, plat, uni, d’un jaunâtre vaguement texturé. Devant celui-ci le motif n’occupe que grosso modo la moitié inférieure du tableau, mais il n’est pas totalement isolé : un rameau de vigne le relie au hors cadre. Enfin, le peintre a pris soin de faire dépasser un tout petit peu sa vannerie du plateau pour accentuer la perception du bord. Ce fameux bord qui est devenu consubstantiel à la peinture de nature morte. « C’est le sort des choses, et de tout ce que l’on peut posséder, que de naître de l’obscurité avant de connaître une existence énigmatique et éphémère dans une faible lumière puis de glisser par-delà le bord et de s’abîmer dans le rien.9 » Parce qu’il faut préciser ici qu’après le Caravage, au XVIIe donc, les arrière-plans se sont assombris, noircis, jusqu’à devenir presque indéchiffrables, obscurs. Pendant près de trois ans Anne-Claire Schmit s’est conformée à ces règles traditionnelles, puis un jour de 2013 un piment s’est couché devant l’œil de la peintre qui s’est saisie de ses formes et les a déposées au mitan de nulle part. Il n’y a absolument plus rien que le sujet nu. La scène a disparu, mais la mise en scène se devine : l’objet-sujet se montre tel un mannequin devant le photographe. Une aubergine suit, puis trois ans se passent. L’angle de vue de la tomate revient pour un pâtisson et un piment vert, mais toujours sans contexte. Le plan s’impose comme unique lieu. Simultanément, pour le retour du piment rouge, l’œil du peintre devient zénith, scrute, autopsie le sujet. L’espace pictural vu de dessus ne contient plus de limite ; la composition n’autorise plus à en supposer une. La seule qui subsiste est le pourtour du tableau. L’artiste renforce ainsi en apparence son affiliation à une autre école, née celle-là outre-Atlantique au siècle dernier, mais pour autant elle ne renonce ni à la figuration ni à la vraisemblance. Toutefois, la rupture sémantique semble évidente : l’infinitude est désormais signifiée. Avec prudence, car les œuvres sont peu nombreuses.

Anne-Claire Schmit, Épluchures, monotype et huile sur toile, 70 x 70 cm, 2020
Anne-Claire Schmit, Épluchures, monotype et huile sur toile, 70 x 70 cm, 2020

Sur un carré bleu clair, une dizaine de longues épluchures orange forment un ensemble informe. Elles sont espacées ; certaines se chevauchent ; aucune n’est isolée. La paréidolie voudrait pousser le cerveau à y trouver une figure ; l’illuminé y cherchera l’un ou l’autre signe ésotérique. On se gardera de ces égarements. N’est-il pas plus raisonnable de penser que le hasard a été seul à l’œuvre ? La voie créatrice s’inspirerait alors de celle qu’ouvrirent il y a plus d’un siècle les 3 stoppages-étalon de Marcel Duchamp et les Rectangles selon les lois du hasard de Jean Arp. Mais chez A.-C. Schmit l’aléa n’a pas déterminé le motif, il l’a seulement fourni ; et c’est l’artiste qui a choisi et le point de vue et le contexte, et peut-être même cet éclairage puissant et froid. Le hasard instrumentalisé ne saurait donc livrer le sens de l’œuvre, ni même mettre la critique sur la voie. Rappelons-nous la méthode : l’analyse doit toujours partir de l’image, de ce qui est peint, représenté. Ce sont des épluchures, rien que des épluchures. Le sens de l’œuvre est à dégager de ce sujet « irreprésentable10 ». Ces déchets sont pour toujours dans l’espace pictural, mais les choses elles-mêmes n’avaient pas vocation à rester là où l’artiste les a capturées. Elles allaient partir au bac à compost. Et avant, elles n’existaient pas en tant que telles ; elles faisaient partie d’un légume, d’une autre chose. Ce questionnement étonnant de la nature morte n’avait pas cours avant les travaux d’Étienne Jollet, quand l’être-là phénoménologique satisfaisait tous les commentateurs. Jollet, lui, a démontré « l’existence du mouvement potentiel des objets représentés.11 » « Ce mouvement potentiel met en rapport le lieu de présence avec le lieu d’origine et le lieu de destination, sitôt que l’on connaît la nature particulière des objets représentés.12 » Mais, me permettrai-je d’ajouter, ne faut-il pas aussi considérer que l’occupation de ces différents lieux suppose l’écoulement du temps ? Ne devrait-on pas alors emprunter à Jean-François Lyotard le concept de « lieux de temps »13 ? Quoi qu’il en soit, cette potentialité du mouvement est à la disposition de l’artiste qui peut ou non en user. À mon sens, A.-C. Schmit y recourt fréquemment et c’est une des voies qu’il faudra emprunter pour interpréter son travail.

Anne-Claire Schmit, Vanité, monotype et huile sur toile, 30 x 45 cm, 2017
Anne-Claire Schmit, Vanité, monotype et huile sur toile, 30 x 45 cm, 2017

L’étude d’Étienne Jollet invite par ailleurs à prendre distance vis-à-vis du modèle dominant qu’est la « vanité » dans le genre de la nature morte14. En écho à cet enseignement, on observera que dans les vies silencieuses de notre artiste ne se trouve aucun crâne humain et qu’un seul tableau, datant de 2017, s’intitule Vanité15. Son image, d’une extrême sobriété, donne à voir, posés sur le plateau d’un meuble, deux objets relégués aux confins de la toile : à gauche, verticale, une bougie allumée fichée dans un discret support et, en bas, horizontal, un narcisse coupé privé de feuille dont la fleur occupe l’angle droit du tableau. La bougie atteint presque la hauteur de celui-ci, et le narcisse presque sa longueur, mais, si leurs axes se coupent à angle droit, les deux motifs ne se rencontrent pas. L’éclairage de la scène vue en légère plongée provient de la seule flamme ; il définit sur le plan un disque faiblement lumineux interrompu de manière nette par le bord du meuble, laissant ainsi le bas de l’œuvre occupé par une bande noire parfaitement horizontale. Toutefois, un pétale jaune pend hors du plateau et renforce la matérialisation de son bord. Hormis l’emplacement de la bougie, plus de la moitié supérieure du tableau est rejeté dans l’obscurité. Le narcisse coupé, mort donc, est sur le point de sombrer dans les ténèbres qui l’appellent et l’entourent. Une bougie veille sur le défunt. Sous l’angle du mouvement potentiel, l’interprétation de l’image nous conduirait dans cette voie. Mais je n’adhère pas au symbolisme de la bougie. Intuitivement, je crois que dans ce cas l’artiste a neutralisé16 le mouvement potentiel, que dans cette toile, c’est l’instant qui prime. La bougie constitue à mes yeux un renvoi indiciel : notre peintre situe son propos dans la peinture ancienne, là où cet objet hantait les natures mortes. Un narcisse dans l’art ancien : comment ne pas penser au Caravage ? Tout le monde voit la toile du palais Barberini. L’avant-bras gauche du personnage partant de la main posée sur le sol, juste au bord de l’eau, s’élève verticalement et s’achève dans une manche retroussée d’un blanc vif. N’est-ce pas la bougie d’Anne-Claire Schmit ? La ligne horizontale, bien droite, qui sépare la mare de la terre, n’est-ce pas le bord du meuble ? Et Narcisse, n’est-ce pas le narcisse ? Dans la toile commentée, il est étendu sans vie. Elle a pour titre Vanité : vanité de l’existence ou vanité de l’individu ? Parce que s’il est acquis que « la nature morte parle toujours de l’homme17 », rien ne contraint le peintre de s’inscrire systématiquement dans une perspective eschatologique, de gloser la condition humaine. Parler de l’humain, c’est aussi parler de l’homme tel qu’il vit, tel qu’il est avec ses défauts, sa vanité propre par exemple.

Considérons maintenant les deux autres groupes d’images que l’auteur nomme « paysage » et « divers ». Leurs contenus se recoupent en partie : dans le second se trouvent aussi des vues extérieures. Les « paysages » quant à eux sont divers, les points de vue diversifiés. Ce sont des lieux où vivent, où passent les hommes, mais quand la peintre les fixe sur sa toile, l’humain est absent, l’image est silencieuse. Ou du moins on le croit, on l’imagine, parce que l’homme n’y est pas, mais la nature sans l’homme, mais son habitat sans lui sont, ce n’est pas douteux, sources potentielles de bruit. Alors, d’où vient cette impression qu’à l’instant représenté tout est si calme ? D’où vient cette ambiance ? Le traitement plastique, c’est évident, contribue à l’effet, mais surtout il y a la distance et il y a le moment : c’est loin ou c’est la nuit. Il peut y avoir un murmure, un ronronnement, un bruissement… Rien de fracassant. Mais néanmoins on a quitté la vie silencieuse des choses, on est entré dans celle, feutrée, du vivant éloigné, endormi, invisible ou aux aguets. Et le merle ? N’est-il pas tout près, lui ? Non, il se serait déjà envolé. Un homme l’observe au téléobjectif ou avec des jumelles. Est-ce le même homme qui aime contempler la plage ?

Anne-Claire Schmit, La plage, monotype et huile sur toile, 55 x 90 cm, 2019
Anne-Claire Schmit, La plage, monotype et huile sur toile, 55 x 90 cm, 2019

La plage montre la grève vide dans une image pleine : il y a la terre, la mer, le ciel et ses nuages chargés d’eau douce, la lumière qui passe malgré tout et l’air où tout cela baigne. Tout ce qu’il faut à la vie qui pourtant ne se manifeste pas. Le spectateur perçoit même l’infini dans cet horizon sans limites. C’est un lieu commun de dire que la contemplation d’un paysage appelle la méditation. Mais il n’empêche : méditons et pensons à la tortue. Quand elle sortira de l’eau pour aller pondre ses œufs sur la plage, la verra-t-elle comme un paysage ? Non évidemment. C’est l’homme qui a inventé le paysage. Sans sa conscience, il n’existe point. N’existent pas non plus sans lui les fêtes foraines, les châteaux en ruines, le savon de Marseille, même l’hellébore qui n’aurait pas de nom. En fait, Anne-Claire Schmit peint l’invisible18: toutes ses toiles nous parlent de l’homme in absentia. Quand on se donne la peine d’y réfléchir, elles constituent en creux autant de discours sur l’humain, des anthropologies.

1 Texte écrit à l’occasion de l’exposition individuelle de l’artiste à la Galerie du Comble (Belgique) du 29 mai au 22 août 2021.
2 J’emprunte cette idée à Bart Verschaffel (Essais sur les genres en peinture. Nature morte, portrait, paysage, Bruxelles, 2007, p. 12).
3 N’hésitez pas à le consulter pour y admirer les œuvres évoquées ici (http://anne-claire-schmit.com/).
4 Je mets à part les trois œuvres en noir et blanc de 2009 (1) et 2010 (2) qui bien qu’abouties semblent appartenir à la période d’expérimentation. La première d’ailleurs a comme titre Monotype, ce qui traduit le choix de l’artiste d’entrer dans une voie déterminée.
5 Sur la métaphore de la scène de théâtre pour approcher la nature morte, cf. Bart Verschaffel, op. cit., p. 18.
6  Ma compréhension nouvelle du travail d’Anne-Claire Schmit doit beaucoup à la relecture attentive de l’ouvrage du Pr Étienne Jollet (La Nature morte ou La place des choses. L’objet et son lieu dans l’art occidental, Paris, 2007).
7 Étienne Jollet, op. cit., p. 319.
8 Hilliard T. Goldfarb, « Méditations sur la peinture de nature morte en France au XVIIe siècle », dans Éric Coatalem, La nature morte française au XVIIe siècle, Dijon, 2014, p. 13. 
9 Bart Verschaffel, op. cit., p. 18.
10 Étienne Jollet, op. cit., p. 319.
11 Étienne Jollet, op. cit., p. 316.
12  Ibid.
13 Jean-François Lyotard, « L’instant, Newman », dans Michel Baudson (dir.), L’art et le temps. Regards sur la quatrième dimension, catalogue d’exposition au Palais des Beaux-arts de Bruxelles, Bruxelles/Fribourg, 1984, Paris, 1985, p. 99.
14 Étienne Jollet, op. cit., p. 317.
15 Actuellement visible à la Galerie Duchoze à Rouen.
16 J’emprunte cette terminologie à Étienne Jollet.
17 Étienne Jollet, op. cit., p. 316.
18 « Dans une peinture, l’invisible se nomme silence ou absence. Deux états de manque dans lesquels, paradoxalement, le spectateur ne ressent aucune gêne parce qu’il se transforme en contemplateur et atteint à une sorte de plénitude. » (Athénaïs Rz, Peinture contemporaine. Essai sur la peinture actuelle, suivi de seize textes critiques, Virton, 2016, p. 71).

Bruxelles, le 8 mars 2021
Athénaïs Rz, Historienne de l’art

Anne-Claire Schmit, Composition aux deux objets, monotype et huile sur toile, 80 x 100 cm, 2013
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Anne-Claire Schmit, Fête foraine I, monotype et huile sur toile, 110 x 70 cm, 2013
Anne-Claire Schmit, Fête foraine I, monotype et huile sur toile, 110 x 70 cm, 2013
Anne-Claire Schmit, Hellébores, monotype et huile sur toile, 35 x 50 cm, 2018
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Anne-Claire Schmit, Le merle, monotype et huile sur toile, 30 x 40 cm, 2018
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Anne-Claire Schmit, Le point rouge, monotype et huile sur toile, 60 x 30 cm, 2011
Anne-Claire Schmit, Le point rouge, monotype et huile sur toile, 60 x 30 cm, 2011
Anne-Claire Schmit, Les oranges, monotype et huile sur toile, 100 x 100 cm, 2011
Anne-Claire Schmit, Les oranges, monotype et huile sur toile, 100 x 100 cm, 2011