[ENTRETIEN] Mathilde Geldhof

[ENTRETIEN] Mathilde Geldhof

Mathilde Geldhof, née en 1988 à Reims, est diplômée des Beaux Arts de Paris en 2014, où elle a suivi l’enseignement de Patrick Tosani. Elle a été en résidence chez Astérides de septembre à décembre 2016. Dans la suite de ses travaux qui interrogent les démêlés du réel et de la fiction dans la construction du cadre, elle a porté un regard de photographe sur Marseille et s’est intéressée à la mise en espace des photographies en tant qu’objets.

Rencontre dans l’atelier de Mathilde le 15 décembre 2016, à la fin de sa résidence Astérides.

 

Ta pratique artistique de photographe est indissociable des lieux que tu traverses et qui sont forcément déterminants dans tes oeuvres. Tu as passé trois mois en Chine à Pékin avant de venir à Astérides à Marseille : comment s’est faite la transition entre les deux résidences ?

Il s’est passé un an entre les deux résidences, je suis partie à la Maison des Arts Yishu 8 fin janvier 2015 et je suis rentrée trois mois plus tard. Puis je suis repartie en Chine pendant l’été, pour participer à une exposition dans le Yunnan. Je suis entrée chez Astérides en septembre 2016 donc plus d’un an après. Entre les deux résidences j’avais mon atelier avec des amis à Saint-Ouen dans lequel j’ai produis de nouvelles pièces et j’ai participé à des projets d’exposition à Paris.

Qu’il s’agisse de la Chine ou de Marseille, comment fais-tu pour t’imprégner des lieux, des ambiances ?

J’ai rarement de projet préalable à ma venue dans un lieu. C’est en marchant et en passant du temps dans la ville, dans le territoire, avec ou sans appareil photo que je développe un regard, que je trouve des choses qui m’intéressent, et que je me raconte mes propres histoires. Je suis attachée à la narration, à la manière de la transmettre par les images, à ses différentes strates. Souvent quand je fais une image, différents récits se superposent.

En général, la première photo axe les suivantes, me donne un fil conducteur.

Parfois, le sujet arrive aussi avec des choses que je lis, des livres, des essais. J’ai réalisé un ensemble d’images dans les Pyrénées à Montalba le Château. J’étais alors en train de lire Le Baron Perché d’Italo Calvino. Je me trouvais dans une campagne qui ressemblait aux descriptions des paysages, j’ai laissé le livre influencer ma vision du lieu et donc les images que j’y ai faites.

Ça a également été le cas pour Marseille, avec ce texte de Romain Rolland que j’ai découvert en arrivant en résidence, sur la sensation océanique. Dans ce texte l’auteur développe une vision romantique voir mystique du paysage, du panorama. Il guide son lecteur vers ce sentiment qu’il essaye de définir. À mon tour je me suis laissé guider, j’ai recherché des traces, des preuves de cette expérience du paysage.

À Pékin, la surprise de découvrir une ville quand on s’attend à en découvrir une autre a marqué l’ensemble de ma résidence et du projet. Il s’agissait ensuite de témoigner de cette impression sans céder à l’appel de l’exotisme. Pékin est une ville de contrastes avec sa raideur mais également un aspect ludique très présent dans le quotidien.

 

 Vue de l’atelier Astérides occupé par Mathilde Geldhof, août 2016. © Laëtitia Toulout
Vue de l’atelier Astérides occupé par Mathilde Geldhof, août 2016. © Laëtitia Toulout

 

Tu passes beaucoup de temps à te promener, à faire des repérages, et tu as des petits carnets de note que j’avais pu feuilleter et que je trouve très intéressants pour comprendre ta démarche et ton travail. Tu écris des annotations,  tu fais des rapprochements, tu colles aussi des photos…

Je repère des lieux, je prends des notes sur les endroits où je n’ai pas pu aller directement avec le matériel. Je fais aussi des recherches car j’aime bien savoir ce que je photographie exactement : quel est ce lieu, quelle est son histoire…

Je cherche aussi à expliciter les liens entre les images. Ce qui est intéressant pour moi c’est, une fois que les images ont été faites, de voir ce qu’il se passe entre elles. Je ne fonctionne pas par séries mais plutôt par ensembles.

Par exemple pour la photo du Mucem (État océanique # 3 – L’attraction, ndlr), j’en ai pris plusieurs, et j’ai décidé de n’en garder qu’une seule. Je n’ai pas fait une série systématique sur les sauts à cet endroit là… Du coup je prends des notes dans le carnet, de ce qu’une photo évoque, de ce qu’elle renvoie avec une autre, de l’histoire qui est en train de se créer à travers les ensembles d’images.

Au niveau de ta manière de travailler, tu prends plusieurs photos, mais tu ne fais pratiquement pas de retouches, tu travailles surtout le cadre ?

En général quand je prends les images je n’aime pas être contrainte par le cadre-même de l’appareil photo. Je trouve toujours qu’il y a un élément en trop, que ça pourrait être mieux composé. C’est pourquoi mes photos n’ont jamais le même format, le même rapport entre la hauteur et la largeur. C’est la seule retouche, à part quelques réglages de lumières ou de couleurs pour obtenir quelque chose de bien au niveau des tirages.

 

Vue de l’atelier Astérides occupé par Mathilde Geldhof, août 2016. © Laëtitia Toulout
Vue de l’atelier Astérides occupé par Mathilde Geldhof, août 2016. © Laëtitia Toulout

 

Tu opères un gros travail sur le choix des photos. Quand on est dans ton atelier on voit que tu as toujours plusieurs photos, identiques à quelques détails près, d’une même scène avec seulement quelques détails ou quelques écarts spatio-temporels qui diffèrent. Comment fais-tu pour choisir, pour déterminer la “bonne” photo ? Sur le moment tu en prends plein, tu attends le bon moment puis le choix a lieu après, à l’atelier ?

Lorsque je prends les photos, j’ai l’impression qu’il y a un tableau qui se compose. Aussi, quand quelque chose se passe, le tableau bouge légèrement. Une fois dans l’atelier, je regarde les compositions. Après c’est une histoire formelle de voir comment la composition se tient le mieux. C’est souvent un ajustement plastique et formel qui se joue dans ce second temps. Les choix les plus importants sont fait au moment de la prise de vue, et si l’image doit être réussie je le sais à ce moment là.

C’est ce que tu avais expliqué aux enfants à l’occasion d’un atelier pédagogique, pour toi la photographie est avant tout un cadre utilisé pour raconter des histoires…

Ce rapport au cadre et à la composition me vient du dessin, que j’ai beaucoup pratiqué aux Beaux Arts. Je me rappelle souvent des cours de James Bloedé au Louvre. On avait à choisir un tableau de Rubens en début de semestre et chaque semaine on venait le copier. Cet exercice amène à saisir ce qu’est le travail de composition, à comprendre comment faire tenir une image et à travers elle, l’histoire qu’elle transmet.

Lors de la prise photographique tu peux rester très longtemps postée à un même endroit  dans l’attente du bon moment…

Oui ! Ça été le cas pour la photo au Pharo, avec l’ombre (État océanique # 1 – le surgissement, ndlr). Je sentais que cette ombre était super mais malheureusement elle n’était pas au bon endroit. Par chance le soleil tombant a fait tourner l’ombre et elle s’est déplacée là où je le souhaitais. Une fois qu’elle s’est alignée parfaitement un homme est arrivé, comme pour finir la composition. C’est le meilleur moment : quand le tableau se crée réellement, en direct, que tu as l’impression que tu convoques un peu les choses.

 

Mathilde Geldhof, État océanique # 1 - le surgissement, 2016, 120 cm x 145 cm, tirage numérique. Vue de l’exposition Crête à creux, novembre 2016. © Mathilde Geldhof
Mathilde Geldhof, État océanique # 1 – le surgissement, 2016, 120 cm x 145 cm, tirage numérique. Vue de l’exposition Crête à creux, novembre 2016. © Mathilde Geldhof

 

Diplômée des Beaux-arts, tu as une approche plasticienne de la photographie : l’installation, la mise en espace, est prépondérante dans la présentation de ton travail. La mise en installation est-elle pour toi un support de monstration dans le cadre de l’exposition ou fait-elle partie intégrante de l’oeuvre?

Ça dépend, il y a des photos que je vois de manière autonome, c’est à dire que l’image seule a sa force, son sens propre. Ajouter à ces images un dispositif spécial serait de trop, aussi j’encadre de manière classique de nombreuses photographies.

Parfois, par contre, les images se nourrissent les unes des autres au sein d’un groupe, voir en produisant ensemble une seule pièce. C’est le cas de Luisa, une pièce réalisée à partir de photos prises au Portugal qui se sont rejointes et insérées au sein d’un objet qui évoque le retable. Dans ce cas précis les images et l’objet se renforcent mutuellement pour affirmer quelque chose.

On m’a appris, Patrick Tosani, mon professeur aux Beaux Arts, surtout, m’a appris à toujours faire attention aux choix formels de la création de l’objet photographique, qu’il s’agisse du cadre, de la taille ou de la qualité du tirage : rien n’est anodin dans les choix et dans ce que l’on montre à la fin.

Et puis petit à petit, je me suis rendue compte qu’en accrochant systématiquement les images aux murs, on perdait le rapport à l’espace d’exposition, qu’il pourrait être partout le même. J’ai eu envie de jouer avec des éléments de scénographie, de faire des objets en volume, pour retrouver ce rapport à l’espace que peuvent avoir les sculpteurs.

Encore une fois il faut que ces éléments scénographiques servent les images et ne se contentent pas d’occuper un espace.

C’est ce que j’ai voulu continuer d’expérimenter à Marseille avec Les États océaniques (photographies présentées à l’occasion de l’exposition Crête à creux, ndlr).

 

Mathilde GELDHOF, État océanique # 2 - la continuité, 2016, 100 cm x 143,5 cm, tirage numérique. Vue de l’exposition Crête à creux, novembre 2016. © Mathilde Geldhof
Mathilde GELDHOF, État océanique # 2 – la continuité, 2016, 100 cm x 143,5 cm, tirage numérique. Vue de l’exposition Crête à creux, novembre 2016. © Mathilde Geldhof

 

Tu crées aussi des ensembles avec d’autres artistes, par exemple à Astérides, tu as collaboré avec une autre artiste en résidence, Pauline Toyer. Il me semble que c’est au travers de son travail qu’il t’est venu l’idée d’attacher une de tes pièces avec des chaînes ? Comment s’est passée votre collaboration ? 

Pauline m’a accompagné faire la photo qui a été prise aux îles du Frioul (État océanique # 2- La continuité, ndlr), sur les rochers. J’avais déjà repéré le lieu et puis on y est retournées toutes les deux. C’est à cet endroit, que l’on a eu une première conversation sur notre travail : on a parlé de notre rapport à la photographie, de la question du point de vue, du panorama. De cet échange est née l’envie de penser une pièce ensemble pour l’exposition qui reprendrait ces thèmes, présents dans nos pratiques. Ainsi est né Negative Blues, mi-sculpture, mi-mobilier urbain, réalisée par Pauline et qui reprend les matériaux des ruines du Frioul. Elle proposait différents points de vues de l’espace d’exposition aux visiteurs, un premier en s’élevant d’un demi mètre du sol et un second au travers le viseur d’un appareil photo. Cette sculpture était en vis à vis de l’image du Frioul, elle-même appuyée sur une structure en béton et métal.

C’est en voyant le lieu d’exposition (HLM Hors les Murs) la première fois que j’ai pensé à accrocher les deux autres images en hauteur et de manière inclinée. Cela me semblait pouvoir renforcer le sujet des images. L’idée d’utiliser des chaînes rouillées était effectivement un clin d’œil à Pauline qui a travaillé à Marseille avec des objets rouillés qu’elle trouvait dans la ville.

 

Vue de l’exposition Crète à Creux depuis le viseur de Negative Blues, collaboration Pauline Toyer et Mathilde Geldhof . © Mathilde Geldhof
Vue de l’exposition Crète à Creux depuis le viseur de Negative Blues, collaboration Pauline Toyer et Mathilde Geldhof . © Mathilde Geldhof

 

À propos de tes photos sur Marseille, quel fut ton rapport de photographe par rapport à cette ville, qu’est-ce-que tu y as trouvé d’intéressant et qu’est-ce-que tu as voulu capter et montrer ?

J’ai trouvé la lumière vraiment particulière ici, très forte. La photo du cimetière en témoigne : une ville très blanche apparait.

Accompagnée par le texte de Rolland et questionnant l’idée du point de vue dans la ville, j’ai cherché à faire le tour des panoramas. Et même si à Marseille il y a beaucoup de points hauts et qu’on peut se retrouver très vite face à l’immensité de la mer, il y a aussi beaucoup de moments où la ville se retourne sur elle-même : des culs de sac qui font aboutir le marcheur sur une falaise, un rocher.

J’ai aimé avoir à la fois ce sentiment d’étendue et  en même temps l’impression d’une ville un peu entortillée, avec plein de niveaux différents. On ne se retrouve jamais à la même hauteur. Et puis il y a ces quartiers complètement insérés dans la roche…, parfois on se sent dans quelque chose de très ouvert, et d’autres fois on s’encastre dans quelque chose qui est au contraire très labyrinthique.

 

Mathilde GELDHOF, État océanique # 2 - la continuité, 2016, 100 cm x 143,5 cm, tirage numérique. 2016. © Mathilde Geldhof
Mathilde GELDHOF, État océanique # 2 – la continuité, 2016, 100 cm x 143,5 cm, tirage numérique. 2016. © Mathilde Geldhof

 

C’est une ville de contrastes, au quotidien…
Par rapport à ta résidence, qu’est ce que t’a apporté le fait d’avoir cet espace, un atelier de 90m2 à la Friche ?

Justement, ici l’enjeu c’était l’espace. Je n’ai jamais eu autant d’espace pour moi. Au début je voyais les sculpteurs à côté de moi qui utilisaient toute la superficie de leur atelier, j’avais, un peu comme le syndrome de la page blanche, peur de me retrouver dans un tel lieu et de ne pas savoir en profiter. Et au final ça a été vraiment le contraire.

J’ai passé beaucoup plus de temps à l’atelier que pendant ma résidence en Chine par exemple. J’ai vraiment pu travailler des maquettes, faire des tests en grands formats, expérimenter l’espace et le rapport des images entre elles. Ça m’a conforté dans cette nécessité que j’ai de passer du temps sur la réalisation des pièces et sur leurs spécificités à chacune. L’atelier donne de l’espace pour y penser. On se nourri beaucoup de ce qui s’accumule sur les murs, ce qui s’y passe… Ça a été précieux, à ce moment donné, d’avoir tout cet espace, de le remplir, et de pouvoir penser dedans.

Donc l’atelier c’était vraiment très bien, et la proximité avec les autres artistes aussi. J’ai trouvé qu’on était une belle équipe, on s’est vraiment bien entendu, il y a eu de vrais échanges. J’ai un atelier collectif en région parisienne et j’étais dans un système similaire aux beaux-arts mais c’est vrai que dans mon atelier à Aubervilliers (Le Houloc) on s’est choisi. Alors que là, c’est moins évident qu’il ressorte quelque chose d’intéressant. Donc on a eu de la chance que ça se passe ainsi : nous avons pu faire l’exposition tous les quatre, en se faisant confiance, et avec à la fois une bienveillance mais une exigence aussi, d’artiste à artiste.

Ça en ressort sur le résultat final de l’exposition, on ressent que vous avez travaillé ensemble, que vous vous êtes mis d’accord et que vous n’avez pas fait les choses chacun dans votre coin. D’ailleurs tu as pu aider les autres artistes au delà de ta casquette de photographe?

On s’est entraidé dans la réalisation des pièces, à différentes étapes, chacun avec nos envies et nos compétences. Travailler avec Pauline sur Negative Blues a été l’occasion d’apprendre de nouvelles techniques.

Et puis pour l’exposition, nous avions en tête que rien, à la base, ne liait nos pratiques. Aussi nous avons pensé Crête à Creux comme un ping-pong, fait de rebonds et d’échanges à partir des pièces réalisées pendant la résidence. Nous nous sommes beaucoup attardé sur la mise en espace des pièces afin que ces rebonds soient visibles, physiquement.

Tu arrives à la fin de ta résidence, quels sont tes projets pour les mois à venir ?

Je vais rentrer à Paris avec des choses que j’ai faites ici et qui ne sont pas finies. Ici je me suis attachée à quelques images, j’ai réalisé trois pièces, mais il y en a au moins autant qui devraient sortir. Je vais donc finir tout ça.

Avec une quinzaine d’artistes, nous ouvrons donc un lieu à Aubervilliers, Le Houloc. Il y a d’ailleurs deux anciens d’Astérides dans le groupe : Jean de Sagazan et Lise Stoufflet. Ce lieu sera un grand espace d’atelier, avec plein de possibilités de travail. Le but n’est pas de se retrouver dans des boxes individuels, mais justement de mutualiser les connaissances et les moyens, pour créer un espace intelligent. Nous ne sommes pas non plus un collectif d’artistes qui revendique une esthétique particulière, mais on fonctionne plutôt sur l’entraide et sur les rencontres, sur le fait de pouvoir inviter d’autres gens à travailler et à exposer.

Pour le moment je vais donc rester en région parisienne, finir l’installation du Houloc. Après j’aimerais bien aussi repartir en résidence, je ne sais pas encore où, on verra !

En tant que photographe tu es liée aux lieux que tu traverses et explores, il y a une part de découverte que peux t’apporter une résidence.

Quand j’ai postulé pour Astérides, c’était dans l’intention de réaliser un projet sur le territoire français. Après plusieurs séjours à l’étranger, je voulais réaffirmer que mon travail de photographe n’était pas conditionné par l’exotisme et le dépaysement. Même si Marseille est absolument unique, je l’avais déjà visité et pouvais ainsi sauter cette étape de franche découverte pour entrer directement plus en profondeur dans un sujet.

La résidence offre un contexte et une temporalité dédiée uniquement au travail. Cela représente un temps précieux, tant d’approfondissements des recherches en atelier que d’exploration du territoire. Il m’est souvent plus difficile d’atteindre une telle concentration d’observation dans mon quotidien, dans la ville où je vis.

Tu as d’ailleurs toute une série qui a été prise à Paris, où l’on voit les Buttes Chaumont et des proches à toi…

Oui, c’était une réponse à une commande de la ville de Paris pour une exposition, Paris Champ & Hors Champ, photographies et vidéos contemporaines. Il y avait cette notion de champ et de hors champs dans la photographie, que j’ai pris de manière très littérale en faisant des diptyques portraits en intérieur / paysages. Le découpage de l’exposition était basé sur les chapitres du livre Les villes invisibles d’Italo Calvino. J’ai donc proposé un ensemble de diptyques mettant en scène Paris comme un nouvelle ville imaginaire issue du livre de Calvino. Une ville dont les motifs et la matière envahirait les corps, les gestes des personnages. Je continue de travailler sur cet ensemble de diptyques quand je suis à Paris.

Texte Laëtitia Toulout pour Point contemporain © 2017

 

Visuel de présentation : Vue de l’atelier Astérides occupé par Mathilde Geldhof, août 2016. © Laëtitia Toulout

 

Pour en savoir plus sur le lieu :
Astérides

Pour en savoir plus sur l’artiste :

Pour en savoir plus sur l’exposition :
[AGENDA] 09→27.11 – Actuellement en résidence #3 – Crête à creux – Espace HLM / Hors les Murs – Marseille